La startup française, spécialiste
de la reconnaissance d’images, Deepomatic est sur le point de prendre un
tournant décisif dans son histoire. Disponible uniquement sur le territoire
français depuis sa création, elle affiche désormais clairement ses ambitions de
carrière internationale avec une levée de fonds de 6.2M d’euros, le 7 février
dernier.

Une technologie prometteuse

Ce qui caractérise vraiment
Deepomatic, c’est sans nul doute sa technologie innovante et unique, qui fait
défaut à ses concurrentes. Développée dans le plus grand secret, l’application
possèderait un algorithme capable de reconnaître les images.

Fondée en 2014, et après deux ans
de développement, la startup a été considérée comme une pépite par les
incubateurs. Le prototype plutôt destiné à monsieur tout le monde avait alors
trouvé une meilleure application auprès des entreprises.

Autrement dit, le logiciel devait
permettre au grand public d’interroger leur Smartphone sur le nom d’un plat
dont ils n’ont que la photo. Mais pour une meilleure rentabilité, le premier
prototype à grandes échelles a été intégré à une caisse enregistreuse qui est
capable de reconnaître jusqu’à 20 000 références.

À long terme, l’application
devrait réduire les queues à la caisse avec des appareils capables de scanner le
contenu de votre cadi puis de donner rapidement le montant total de vos courses
sans lire les codes barres, sans que vous n’ayez à sortir vos achats sur le
tapis roulant.

Concrètement, la technologie de
Deepomatic est une suite logicielle qui permet de concevoir des applications de
reconnaissance visuelle sur mesure, compatible avec les grands frameworks et
pilotable à distance.

Le fonds d’investissement

Avec cette technologie très
prometteuse, Deepomatic a poussé ses investisseurs à lui faire confiance de
nouveau et à débourser 6.2M d’euros, dont 5.1M en capitaux propres : Hi
Inov Dentressangle, Alven et Bertrand Diard.

Avec ces fonds, la startup espère
offrir à ses clients, un outil encore plus maniable pour simplifier le
développement des solutions fonctionnelles adaptées à l’activité de chaque
entreprise. Chaque entreprise pourra donc à l’aide de la suite logicielle créer
sa propre application de reconnaissance visuelle et de l’adapter à ses besoins
et à son activité.

Elle veut également miser sur la
technologie embarquée et la mobilité. Elle travaille sur
les possibilités d’intégrer son application sur des appareils mobiles plus
légers. On pourra par exemple bientôt, diagnostiquer les dégâts d’un pare-brise
à l’aide d’une simple photo envoyée depuis son Smartphone ou encore analyser
les fichiers vidéo de ses caméras de surveillance.