Uber est le leader dans le monde des VTC, mais les conducteurs ont décidé de se rebeller malgré l’importance de cette société. Ils voudraient que leur poste soit considéré comme un contrat à durée indéterminée.

Les chauffeurs se plaignent de l’environnement dans lequel ils évoluent

Depuis le début de l’année 2016, Uber est une entreprise pointée du doigt à maintes reprises. Les taxis sont contre ce système décrit comme nuisible. L’Urssaf a fait le choix d’entreprendre des poursuites pour un motif sérieux : travail dissimulé. Désormais, c’est au tour des chauffeurs de partager leur colère. Pour cela, ils ont décidé de faire appel à la mobilisation des internautes via une plateforme de crowdfunding.

Ils estiment que les conditions dans lesquelles ils évoluent sont épuisantes. De plus, ces individus sont convaincus qu’il s’agit d’un salariat déguisé. C’est pour cette raison qu’il demande une requalification de leur contrat en CDI.

Des conditions de travail dictées par une application

Comme le signifiaient les taxis lors de leur opération coup de poing en Janvier dernier, les charges patronales sont absentes pour les VTC. De ce fait, les conducteurs de voitures de tourisme sont invités à opter pour le statut d’auto-entrepreneur en cotisant à l’Urssaf. Dans certains cas de figure, ils sont contraints de choisir la voie de la société commerciale. Ce mécanisme permet tout de même à des entreprises comme Uber d’économiser de nombreux euros grâce à une marge importante.

Les chauffeurs qui demandent l’aide des internautes estiment que cette application intuitive a tout de même la possibilité de décider du montant des salaires, de mettre un terme aux pourboires ou encore de dresser le planning. Un problème de taille semble également agacer les collaborateurs, les voitures compatibles avec les VTC appartiennent à une liste qui peut évoluer à chaque instant.

Les chauffeurs de VTC doivent suivre quelques règles

Ils ont un pouvoir attractif pour les personnes qui souhaitent arrondir les fins de mois. Il est important de noter qu’une commission de 20% sera retenue sur le montant de la course. Pour une activité régulière, les conducteurs estiment qu’il faut en moyenne travailler 70 heures pour espérer un SMIC.

Cette activité peut donc s’avérer judicieuse uniquement comme un travail d’appoint puisque les chauffeurs devront de leur côté payer les cotisations fiscales ainsi que l’assurance et l’essence tout en disposant d’une voiture compatible avec celle voulue par les VTC. A noter qu’il est possible pour eux de louer des voitures conformes au modèle VTC à Paris à des entreprises qui se sont aujourd’hui spécialisées sur ce créneau à Nice, Paris et dans d’autres grandes villes de France.

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