Depuis 2016, un nouvel homme fort se cache derrière le magazine Technikart. Laurent Courbin, entrepreneur français spécialiste de la finance et grand amateur d’art s’est en effet lancé le défi de rendre au mensuel, alors en grande difficulté, ses lettres de noblesse. A-t-il misé sur le bon cheval ?

Technikart en difficulté

Dans une presse artistique et culturelle sujette aux règles strictes, Technikart a toujours tenu une place à part, se laissant guider par d’autres codes et un ton impertinent qui a longtemps séduit de nombreux lecteurs.

Pourtant, à l’heure où le digital s’est invité dans l’information, le mensuel négocie mal son virage et voit progressivement son influence diminuer auprès de sa cible qui préfère découvrir la culture de façon plus « actuelle ». En passe de disparaitre, en proie à de profondes difficultés financières, Technikart renait pourtant de ses cendres au début de l’année 2016. Derrière ce retour surprise, un homme, l’entrepreneur Laurent Courbin.

Le retour en grâce

Cet homme d’affaires, génie de l’informatique et passionné de finance, décide de tenter sa chance au moment où Technikart cherche un repreneur. Face à d’autres grands groupes, il rafle la mise et investit suffisamment pour que le magazine retrouve ses couleurs, apportant un souffle nouveau et une stratégie globale bien précise. Souhaitant que le magazine conserve sa liberté de ton, il n’impose rien à sa rédaction, se contentant de gérer l’image du trendsetter afin que celui-ci reste la référence culturelle dans le milieu de la presse française. Sujets qui font débat, ton impertinent, le mensuel n’a rien perdu de sa verve et semble même plus motivé que jamais.

Les mois à venir diront si Laurent Courbin a réussi son pari, pour le moment, tout semble aller dans ce sens !

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