Avec l’usage quasi-systématique des bloqueurs de publicité, les bannières et les publicités display classiques ne font plus recettes. Désormais, les annonceurs cherchent des méthodes alternatives pour faire passer leurs annonces. 2017 sera l’année du « native advertising » en France, mais également dans le monde entier.

Pourquoi opter pour le native adds ?

Considérées comme abusives par certaines personnes, les publicités sur les bannières ne sont plus désormais les bienvenus à l’écran. D’ailleurs, selon les mesures relevées par Mediatrie, 81% des Français ne sont pas réceptifs à toutes formes de publicité et 13% utilisent un adblocker.

L’Adblocking présente plusieurs avantages pour l’internaute. Sur le web, il n’est plus embêté par des publicités intempestives et il peut économiser sa bande passante pour pouvoir visionner des choses essentielles.

Les investissements dans le native advertising devraient doubler d’ici 3 ans avec un chiffre d’affaires approchant les 85.5 millions de dollars soit une croissance de +213% par rapport à 2016.

Qu’est-ce que le « native advertising » ?

Il s’agit d’insérer des publicités dans des pages web de manière naturelle. Ces pages peuvent appartenir à des réseaux sociaux ou encore à des sites. Sa forme, son emplacement et son contenu s’intègrent naturellement aux contenus diffusés. Bref, plus il sera discret, plus il sera efficace.

Les natives adds sont conçues de manière similaire aux autres informations du site. Exit donc la bannière ou le pop-up qui défilent sur l’écran et qui semblent être étrangers à la page. Désormais, les publicités seront intégrées directement au contenu en reprenant la charte graphique du site. Les natives ad adopteront donc le format, la taille et la police adéquate.

Il existe déjà actuellement plusieurs exemples de native adds qui fonctionnent bien sur le web (l’intégration de vidéo Youtube, les liens sponsorisés, etc…). Sur les réseaux sociaux, les publicités ne sont plus concentrées dans un encadré, mais totalement intégrées au fil d’actualité. Ainsi Facebook propose des publications suggérées tandis que Twitter suggère de promouvoir en communiquant sur les sujets qui ont été twitté par les membres.

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