Ils s’appellent Chromebit, Raspberry, Paperweight et leur point commun est qu’il s’agit d’ordinateurs qui tiennent dans la main !

L’ordinateur de poche

Plus petits qu’un smartphone et puissants comme un ordinateur, ces nouvelles unités centrales présentées par Google ont la taille d’une clé USB. Il s’agit des Chromebooks, capables de se connecter à un écran ou une télévision et auxquels il est possible d’ajouter clavier et souris via Bluetooth ou USB. Son prix, moins de 100$, de quoi convaincre le public !

Avec son nouveau produit, Google rejoint Dell et Intel, déjà présents sur le marché

Faire une croix sur certaines fonctionnalités

Toutefois ces avancées technologiques ne sont possibles qu’à la condition de laisser de côté quelques fonctionnalités. Miniaturiser à tout prix s’accompagne donc de sacrifices et l’on trouve au sein de ces machines le strict nécessaire. Les produits sont dépouillés et ne conservent que l’essentiel à l’image de la Raspberry Pi 2, un ordinateur qui ne coute que 30€ développé par Eben Upton, une marque britannique. Ici aucune mémoire et la nécessité d’acheter une carte SD comme pour un appareil photo ou certains mobiles.

En ce sens le dernier né Google a une longueur d’avance puisqu’il possède une mémoire de 16 Go, peu par rapport à un ordinateur classique mais le géant américain compte sur le Cloud pour combler ces utilisateurs. Le stockage en ligne est en effet la solution pour remédier à ces problèmes de mémoire. C’est d’ailleurs le pari de Chrome Os, basé uniquement sur des applications Web.

Autre problème, la puissance de ces mini-ordinateurs. Certes il sera possible d’effectuer des taches basiques comme la nastarvigation web et le traitement de texte mais inutile d’espérer profiter de jeux-vidéos et de gros logiciels.

Des start-up à la rescousse

Heureusement en matière d’high-tech, chaque problème a sa solution ! Et il se pourrait bien que l’une d’entre elles vienne de la start-up américaine Paperspace qui propose, moyennant un abonnement mensuel de 10$ par mois, d’accéder à un puissant ordinateur virtuel depuis un navigateur web. Les serveurs de Paperspace se chargent de tout pendant que l’utilisateur effectue les commande depuis son ordinateur, aussi petit soit-il. Le cofondateur explique « Si votre ordinateur est assez puissant pour regarder une vidéo sur Netflix, ce qui est le cas d’à peu près toutes les machines actuelles, alors vous pouvez utiliser Paperspace ». La seule contrainte est de posséder une connexion supérieure à 15 mégabits par seconde. Lorsque l’on sait qu’en France la vitesse moyenne est de 6,6 Mbps, ce n’est pas encore à la portée de tous !

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