Si vous souhaitiez ouvrir une entreprise à l’étranger, vous devez connaitre tous les pièges risquant la défaillance rapide de votre société. Cet article vous explique les pièges à éviter dans la création d’une entreprise à l’étranger.

Prendre des décisions rapides

Vous souhaitez confier de nombreux travaux au niveau de votre entreprise offshore, avant de réaliser des recherches, effectuez quelques précisions sur vos besoins. Sur ce, il est important de se poser les questions sur le type d’activité à délocaliser et le pays d’implantation, le déroulement de la création de la société et le partenaire, les délais d’ouverture de l’entreprise, le retour sur investissement, les conséquences sociales et fiscales, la mise en activité proprement de la société et, etc. En répondant à tous ces questions, vous éviter de prendre des décisions rapides et de foncer la tête baissée dans la création de votre entreprise à l’étranger.

Externaliser une entreprise sans mesure

Externaliser votre entreprise, c’est une bonne idée, mais pas n’importe comment. Vous devez garder la main sur tous les fonctionnements stratégiques de votre entreprise comme recommandé par le spécialiste en compte société offshore. Pour ce faire, ne confiez pas la totalité de vos fonctions à l’entreprise à l’étranger. Sur trois gestionnaires ou trois comptables de votre société, gardez-en un dans le pays local par exemple. De plus, avant d’engager une somme remarquable pour l’entreprise à l’étranger, les spécialistes vous suggèrent de démarrer votre ambition dans un projet pilote disposant des objectifs mesurables.

Accorder rapidement sa confiance

« Pas de coup de tête pour la création de votre entreprise à l’étranger, vous devez bien sélectionner le prestataire. Sur ce, posez avec soin les questions suivants : quel est le contexte culturel du prestataire et comment évoluent ses habitudes économiques ? Pour choisir votre partenaire, méfiez-vous des belles images, intéressez-vous par contre aux actions entretenues. Pour ce faire, vous pourrez contacter ses références clients. Posez également la question suivante : comment le prestataire mettra-t-il en œuvre les indicateurs de production, de vente, de qualité et de risques ? Sur ce, évitez l’offshore en mode cascade qui se trouve dans un pays ou région plus éloignée. Vérifiez également que votre société prestataire ne fait pas appel au service de sous-traitance, cela multiplie énormément les risques et complique la coopération.

Accepter le paiement dans un pays tiers

Si par exemple votre partenaire se trouve en Inde et qu’il vous demande de faire un versement d’argent dans un compte en Suisse, c’est un piège à éviter. Vous devez refuser le mode de paiement ou annuler directement votre coopération avec ce prestataire. En effet, il est possible que le fisc vous accuse de complicité en matière de blanchiment d’argent et encore de fraude fiscale. Sur ce, avant de finaliser la coopération avec une entreprise à l’étranger, exigez tous les informations nécessaires concernant le mode de virement d’argent. Le versement doit obligatoirement se faire dans le pays où se trouve le prestataire.

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